Un premier bilan peu convaincant

Publié le par ADC

 

 

Dans le dernier bulletin municipal le maire d’Angoulême dresse le bilan de sa première année de mandat. Il ne convainc pas notre association qui a fêté à sa manière le premier anniversaire du maire (voir article Joyeux anniversaire Angoulême).

 

Au préalable il aurait été honnête de la part du maire qu’il rappelle que l’Etat, dans le cadre du plan de relance, lui a versé de façon anticipée une somme de 1,5 millions d’euros au titre d’un fonds de compensation (FCTVA). Il aurait également pu rappeler que la ville avait perçu des dotations plus importantes que celles initialement envisagées.  

 

Par ailleurs, après l’avoir mis sur le site internet de la mairie, était-il nécessaire d’utiliser un quart du bulletin municipal pour prouver que lui et son équipe ont agi pendant un an si ces actions avaient été si visibles ? Cet inventaire nous paraît avoir été dressé pour rassurer les Angoumoisins qui eux sont conscients de la réalité. S’ils ne le sont pas, nous souhaitons porter leur attention sur quelques points.

 

Nous ne reviendrons pas sur le passif de ce bilan dans lequel doivent entrer plusieurs projets annoncés comme devant être réalisés rapidement et ayant été retardés (piscine de proximité, télé locale et logements sociaux).

 

Pour le reste chacun pourra noter que le maire emploie à plusieurs reprises les termes « poursuite » et « relance ». De même le maire n’hésite pas à s’approprier des actions qui ont été initiées par la précédente équipe municipale : multi-accueil pour la petite enfance, recours à des produits issus de l’agriculture biologique dans les écoles. Il s’approprie un projet, le revenu de solidarité active (RSA), qui a été initié par l’Etat et dont celui-ci assure le financement.

  

Enfin ce premier budget traduit une volonté de centralisation. Le maire indiquait lui-même dans la presse locale ne pas vouloir déléguer. Cela se traduit également dans ses choix politiques. Ainsi il crée une école municipale des sports qui vient concurrencer les écoles mises en place par les clubs. N’aurait-il pas été plus judicieux d’intégrer l’accueil des enfants dans les conventions d’objectif conclues avec les associations sportives ? De même il crée des conseils de quartier qui, sous une apparence démocratique, sont pilotés par les élus.    

 

Cette première année fut donc en réalité celle de la réflexion. Les actions vont peut-être enfin intervenir. Ce ne sera alors plus le temps du bilan mais de l’évaluation. Ambition démocratie Charente compte bien y participer.  

 

    

 

 

Publié dans Vu d'Angoulême

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